Vallée de la Gondoire

La Vallée de la Gondoire

La valeur patrimoniale et écologique de la Vallée de la Gondoire a été reconnue par un classement au titre de la loi de mai 1930 (site classé des vallées des rus de la Brosse et de la Gondoire).

La vallée s’étend sur 70 hectares. Majoritairement rurale, les cultures y sont nombreuses (50% de la superficie totale), les forêts prononcées (20% de la superficie) et les éléments patrimoniaux nombreux (châteaux, églises et parcs notamment.

Le ru de la Gondoire, qui prend sa source sur le plateau briard dans la commune de Jossigny, est un affluent de rive gauche de la Marne. Le bassin versant de la Gondoire comporte deux sous-bassins versants : celui de la Brosse, affluent de la Gondoire, et celui de la Gondoire elle-même. Tout comme la Brosse, la Gondoire a conservé un cours naturel sur toute sa longueur.

Les objectifs du Projet

Rares sont les rivières en Ile-de-France qui, telles la Gondoire ou encore la Brosse, ont su garder leur tracé naturel et ondulé, dans un lit finalement peu rectifié à travers les ans.

Le parti de valorisation vise ainsi à mieux donner à voir cette diversité de la Gondoire  qui fait son identité tout au long de son parcours : tantôt méandrant en paysage ouvert, lisible dans l’espace agricole par une ripisylve bien étoffée entre le moulin Bourcier et le Château de Deuil; se faisant tantôt plus forestière à la hauteur de la ferme de la Jonchère à Jossigny par exemple ou encore à la hauteur du hameau de Deuil ; ailleurs choyée et apprivoisée par les riverains dans une ambiance de bourg.

Le projet a pour objectif de comprendre, et de prendre la mesure de la Gondoire, afin de l'appréhender dans toute sa dimension.

Le projet de réhabilitation et de valorisation de la vallée de la Gondoire a ainsi  pour objectif de :

• faire connaître ce territoire patrimonial et favoriser son appropriation par la population, 

• proposer un réseau de circulations douces reliant les grandes zones naturelles et patrimoniales, 

• connecter ce réseau avec les pôles d’attraction et de vie ( maillage secondaire), 

• intégrer au territoire une trame de château et d’éléments patrimoniaux (parcs, patrimoine aquatique, patrimoine rural...), 

• procéder à une redynamisation écologique du cours d’eau,

• améliorer les paysages et les milieux naturels offerts.

Ce projet a fait l'objet d'un certain nombre d'instructions réglementaires. Il a notamment reçu l'avis favorable de la formation spécialisée "sites et paysages" de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites en 2007. Le projet a par ailleurs été autorisé par arrêté prefectoral au titre de la loi sur l'eau.

C'est également en 2007 que le projet de réhabilitation et de valorisation de la vallée de la Gondoire a été déclaré d’utilité publique par arrêté préfectoral.

• Carte du patrimoine du périmètre

Le projet

Le projet a été découpé par sections en suivant le cours de la Gondoire, de chanteloup en Brie pour terminer à Saint Thibault des Vignes.

Les circulations douces autour de la Gondoire sont inscrites dans un programme plus général, le schéma directeur des circulations douces de Marne et Gondoire. Celui-ci prévoit la constitution d’un réseau organisé en deux niveaux communautaires : l’épine dorsale (le tronçon principal) et le maillage secondaire (le tronçon secondaire). Le projet prévoit à terme plus de 15 Km de circulations douces.

L'épine Dorsale (ED) du projet constitue le fil conducteur du projet, et regroupe les trois modes de déplacement : piéton cycles et cavalier, dans la mesure du possible.

Les sections MS (maillage secondaire) visent à permettre à terme de mette en relation les deux coteaux de la vallée de la Gondoire.

Elles correspondent à des circulations piétonnes et cyclistes.

La maitrise d'oeuvre de ce projet a été confiée à l'Atelier CEPAGE. Une première partie a été réalisée entre 2007 et 2009. Plus de 6 Km de circulations douces sont déjà accessibles le long de la vallée. Les aménagements ont été inaugurés en septembre 2013 lors des journées européennes du patrimoine.

Parallèlement aux aménagements, et afin de contribuer à l'amélioration de la qualité des cours d'eau du territoire, le projet comprend également la pose de dipositifs de traitement des eaux pluviales par décanteur lamellaires avant le rejet au milieu naturel.

• localisation des tronçons aménagés